Admin Messages : 49 Date d'inscription : 11/11/2016
| Admin | | this girl talks to an orange Je suis belle, je m'appelle Fuji. Je vais répondre à Alesund voir la taille d'une réponse comment cela rendrait mais déjà si le bloc s'élargit ce serait bien, Dans ce lieu effervescent s’apparentant au coeur de la ville et où les gens fourmillent, rient à gorge déployées, chantent les louanges de leurs fabuleux produits, se bousculent et flânent, une mutine blonde se frayait un chemin. Alesund, de son nom, se plaisait à virevolter au travers de la foule des marchés qu’elle venait à fréquenter et ce malgré le brouhaha incessant. Incessant et amplifié par les voix des fruits peuplant les étales qu’elle seule pouvait entendre entre les cloisons de son esprit vagabond.
Alors, lorsqu’une voix rauque et puissante se fit entendre sans que personne ne semble y accorder une quelconque importance, le doute n’eût pas le temps de s’installer. La gamine concentra son esprit sur ce timbre particulier afin de remonter jusqu’à sa source et de voir ce qu’il pouvait bien arriver à ce fruit pour qu’il s’égosille de cette façon. Bien vite, ses pas l'emmenèrent jusqu’au présentoir d’un détaillant d’agrumes au visage particulièrement expressif, mais pas de la façon dont on l’entend bien souvent. L’expression de l’homme semblait comme figée, résolue et imperturbable. Ses lèvres suivaient une ligne droite et ses sourcils même relâchés lui conférait une impression de sévérité de par la ride féline qui venait les séparer brutalement.
Et elle n’était pas la seule à être aussi profondément ancrée dans son visage. Son front en était partiellement strié, tout comme les coins externes de ses yeux. On pouvait y déplorer cela dit la présence de rides du sourire, qui auraient sans doute animé ce visage bien dur et flegmatique. Ses cheveux gominés étaient soigneusement peignés et séparés d’une raie sur le côté droit. Étonnamment, l’homme portait beau malgré son modeste métier et l’ensemble de ses vêtements bien qu’il fût chose facile que de savoir qu’ils étaient de secondes mains demeuraient en parfait état.
Enfin, le camaïeu de gris qu’il arborait bien qu’il attristait quelque peu la figure de l’homme lui conférait malgré tout un charme froid.
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